Saint-Sulpice – Oise. Les Chantepie

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Description

Lorsque le promeneur se rend de Paris sur les côtes de la Manche ou en Angleterre par l’autoroute
A16 il traverse à moins de 100 km de la capitale le plateau de Thelle, région de grandes cultures
céréalières ; et puis il débouche de manière assez inattendue sur une vaste vallée bocageuse,
vallonnée que l’on nomme le « Pays de Bray ».
Son regard embrasse alors le panorama et porte loin sur le plateau qui lui fait face : le plateau
Picard ; il aperçoit les tours de Beauvais à une quinzaine de kilomètres, le parc éolien du chemin
des Haguenets de Rémérangles à une vingtaine de km, le relais hertzien de Saint-Just-en-Chaussée à
une trentaine de km.
En embrassant le panorama son regard sera immanquablement attiré par une charmante petite église
blanche coiffée de son toit d’ardoises grises plantée seule sur une colline au centre de cette vallée et
semblant en surveiller l’entrée. C’est l’église de Saint-Sulpice. Que fait-elle là, isolée, perdue,
oubliée ? Descendons dans cette vallée verdoyante, gentiment tourmentée de collines et de vallons
et rapprochons-nous de cette église. Elle est effectivement perchée sur un tertre, lui-même posé sur
un petit mont. Il faudra faire quelques efforts pour atteindre l’entrée du cimetière qui l’entoure et
d’autres efforts encore pour atteindre ‘le tour de l’église’. Après avoir franchi la grille du cimetière
on remarque une jolie petite chapelle sur la droite restaurée récemment et sur la gauche semblant
faire une haie d’honneur des monuments funéraires beaucoup plus austères.
Placée en hauteur, le long d’une ancienne voie romaine renommée « Chaussée Brunehaut » cette
église domine toute la région et en faisant le tour on peut admirer le paysage, le bocage environnant
semblant enserré entre les falaises du plateau de Thelle dont on aperçoit le relais hertzien, ancienne
base militaire américaine, et le plateau picard dont on découvre les contreforts beauvaisiens. En
continuant le tour de cette église pittoresque, construite et reconstruite à plusieurs époques, on
arrive à l’entrée de la nef, et là, surprise on tombe sur un monumental caveau, un véritable
mausolée, tout en marbre poli, certainement du début du XXème siècle. La curiosité de notre
promeneur l’entraine à en faire le tour et malgré son insistance il ne trouvera que « Famille
CHANTEPIE » comme indication, à part une modeste plaque posée au fond et gravée au nom de
Jacques Dazard. Quelle était donc cette famille Chantepie, pour avoir un tel mausolée ? Qui sont les
personnes reposant sous ce monument, le plus beau du cimetière et certainement de la région ?
Aujourd’hui la cendre a recouvert petit à petit les mémoires, ce patronyme n’étant plus porté dans le
village de Saint-Sulpice, il ne nous permet pas de résoudre ce mystère. C’est à la découverte de ces
Chantepie que nous vous proposons de partir maintenant.
Une première étude d’après les recensements de Saint-Sulpice du début du XXème siècle nous
indique que plusieurs G. Chantepie habitaient Saint-Sulpice : Gaston Chantepie, Georges (Henri)
Chantepie et Georges (Eusèbe) Chantepie. Remontons les traces de ces G. Chantepie

Informations complémentaires

Dimensions 15 × 21 cm
Pages

55

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